[أحمد ياسين]

Bouteflika souffre d’une polykystose rénale




On continue de mentir aux Algériens en les prenant pour une quantité négligeable ou un peuple immature. Pourtant, il est de leur droit absolu de connaître la vérité sur l'état de santé de celui qui préside à leur destinée depuis plus de six ans et qui est appelé à poursuivre son mandat pour quatre autres années.

Par Hichem ABOUD

ضابط سابق في وزارة الدفاع

Depuis le samedi 26 novembre 2005, Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé à l'hôptal des armées du Val-de-Grâce, à Paris, sans qu'un bulletin médical officiel ne soit diffusé. On continue par communiquer par paraboles et par les laconiques "Tout va bien" et "nette amélioration de l'état de santé du Président". Pourtant, au lendemain de son évacuation en urgence il n'a jamais été question de maladie ou d'un quelconque problème de santé pour qu'on nous parle, aujourd'hui, d'amélioration et d'absence d'inquiétudes. Le communiqué officiel de la présidence de la république indiquait que le président s'est déplacé à Paris, pour subir un "bilan médical approfondi" .

Or, les choses se présentent autrement. Le Président a été évacué en urgence, vers l'hôpital parisien, pour raison médicale grave.

Une source très proche de l’entourage du Président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika nous a révélé que le chef de l’Etat serait souffrant de Polykystose rénale.

Selon un médecin urologue, contacté pour mieux nous informer sur le mal dont souffre le président Bouteflika, « au cours de cette maladie, les reins sont encombrés par de nombreux kystes plus ou moins volumineux et qui altèrent la fonction rénale. Cette maladie est héréditaire et peut apparaître dès l’enfance. Cependant, elle se révèle le plus souvent chez l’adulte et n’entraîne pas, la plupart du temps, de symptômes avant l’âge de 30 ans.

Les symptômes apparaissent sous les signes de

Douleurs du flanc
Emission de sang dans les urines
Emission importante d’urine pendant la nuit (nycturie)
Calculs rénaux
Anémie
Hypertension artérielle.
Toujours, selon la même source médicale « la fréquence du gène de la polykystose rénale autosomique dominante est d’environ 1/1000, mais on sous-estime probablement ce chiffre car le diagnostic n’est pas toujours porté en raison de la fréquence des cas asymptomatiques.

Nous avons demandé à notre source médicale si le diagnostic de cette maladie nécessitait d’analyses approfondies. Il nous a été répondu « qu’il est facilité par l’existence de plusieurs cas dans une même famille. La maladie se transmet sur le mode autosomique dominant. C’est à dire qu’un sujet atteint (le père ou la mère) risque une fois sur deux de transmettre la maladie à son enfant.

Quand on soupçonne l’existence d’une polykystose rénale, une échographie est la plus indiquée. Très rarement, une scanographie est nécessaire. »

Cette maladie est-elle grave et la vie du président serait-elle en danger ?

Lorsque la maladie débute chez l’adulte, une hypertension artérielle et une insuffisance rénale se développent peu à peu. Une douleur du flanc peut résulter d’un saignement à l’intérieur d’un kyste. Les calculs rénaux sont fréquents. Le stade d’insuffisance rénale s’installe vers l’âge de 40 ou 50 ans mais elle peut rester modérée, chez d’autres sujets, tout au long de la vie.

La polykystose rénale peut se transmettre au foie en l’infectant et en entraînant de la fièvre et divers autres symptômes.

Quel traitement pourrait suivre le président Bouteflika ?

Le bon contrôle de l’hypertension artérielle aide à préserver la fonction rénale résiduelle. Le traitement immédiat des infections urinaires empêche l’altération des reins. Les kystes sont parfois ponctionnés Lorsqu’ils sont douloureux, saignent ou s’infectent. Lorsque l’insuffisance rénale arrive au stade terminal, la dialyse rénale ou la transplantation sont nécessaires.

Il est à rappeler que certaines sources indiquent que le Président Abdelaziz Bouteflika avait subi une intervention chirurgicale sur les reins au début des années 80, aux Etats-Unis d’Amérique.

Pourquoi la censure?

Cette information que nous venons de livrer n'est pas, comme vous pouvez le croire, un scoop. Elle a été livrée à plusieurs organes d'informations algériens et étrangers dont la chaîne de télévision Al-Djazeera. Et nous ne comprenons pas pourquoi personne n'a osé la publier d'autant que personne ne pourrait mettre en doute la crédibilité de la source. Maintenant que l'information est donné par notre site et communiquée à toutes les salles de rédaction de la presse algérienne et étrangère pourrions-nous espérer la levée de l'embargo sur cette information qui n'a, en réalité, rien d'extraordinaire.

Pour conclure, souhaitons au Président Bouteflika un prompt rétablissement et prions que Dieu lui prête longue vie. L’Algérie a grandement besoin de lui en ce moment où elle commence à redresser la tête après plus de vingt années d’humiliation que lui ont fait subir des marionnettes qui ont réduit ce grand pays à leur petite taille.

Ce que l’histoire retiendra et que le peuple algérien ne doit jamais oublier c’est que Bouteflika est le seul a avoir su neutraliser le cabinet noir qui a plongé l’Algérie dans la tourmente terroriste.

02 décembre 2005