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  #2  
ÞÏíã 27-04-2007, 08:21 AM
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ÊÇÑíÎ ÇáÊøÓÌíá: Sep 2004
ÇáÅÞÇãÉ: tunisia
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 2,978
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ÅÝÊÑÇÖí Y-a-t-il encore de berbères en Tunisie

Les berbères (ou Amazigh) sont un peuple regroupant entre 20 et 30 millions de personnes se répartissant sur 10 pays: Le Maroc (entre 40 et 50% de la population), l'Algérie (20% de la population), la Libye (environ 10% de la population), les pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso) où ce sont essentiellement des touareg eu nombre de 2 millions, la Mauritanie, l'Egypte et l'Espagne (Canaries): quelques milliers.

Mais qu'en est-il de la Tunisie??

les données les plus admises disent que les berbéres représentent moins de 1% de la population générale (moins de 100.000 personnes), essentiellement regroupées dans la région du sud-est du pays (voir carte)





Quels sont les groupes éthniques des berbéres en Tunisie?

Shawiya parlent le chaouia (39.000 personnes), Djerbi (Jerba) nafusi (26.000 personnes), Tmagourt et Sened tous les 2 parlent le sened (6.000 et 5.400 personnes respectivement) et le groupe des Ghadamès qui parle le ghadamès (2.000 personnes)


Selon d'autres sources (le Congrès mondial amazigh), les amazighes représenteraient entre 5 et 10 % de la population totale du pays (jusqu'à un million de personnes!!!!!). Ils sont principalement concentrés dans le sud de la Tunisie (Djerba, Matmata, Tataouine, Médenine, Kebili, Tozeur) mais il subsiste également plusieurs groupes formant des villages de quelques centaines de personnes à plusieurs milliers de personnes sur la côte méditerranéenne et à l’ouest, le long de la frontière avec l’Algérie (Monts de Tebessa, El Kef, Siliana) et dans la région de Gafsa.
En fait, une question peut se poser, comment un pays ayant comme voisin 2 pays (Algérie et Libye) avec une assez forte présence berbère, peut-il avoir une si mineur proportion de berbérophone?


Il est vrai que depuis l'indépendance, l'état a mis l'accent principalement sur l'arabité et l'islamité de la Tunisie (constitution, articles 1 et 2). La période berbère de l'histoire du pays n'est que rarement évoquée et la langue berbère n'est pas enseignée (à l'université on peut apprendre le chinois ou l'hébreu mais pas le berbère). L'art populaire berbère (chants....) est totalement absent des médias et mêmes la radio régionale qui couvre la région à forte concentration berbérophone (Radio Tataouine) ne diffuse aucune minute en langue berbère. Cette ligne directrice instituée à l'aube de l'indépendance voulait sûrement que les tunisiens soient unis et "homogènes" pour éviter peut-être certaines revendications séparatistes possibles (comme en Algérie), mais elle a certainement abouti à un abandon de bien des berbères à leur langue maternelle qui devenait une sorte de ghetto. Il est probable que les berbères (ou ceux d'origne berbère) en Tunisie soient plus nombreux que le chiffre de moins de 1% ne le laisse présager, mais la proportion de berbères qui parlent amazigh et/ou qui le comprennent est sûrement devenu plus faible.
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